L'escorte [précède "les corrompus"] [Terminé]

[HJ: Pour ce topic, il va falloir deux personne au minimum en plus de moi.
Car il faut une personne (de préférence inquisitrice), que je suis chargé d'escorter et une autre (de préférence ellipsis ou défenseur) qui doit jouer le rôle d'un terroriste. Ensuite n'importe qui peut s'y joindre, et en tant que n'importe quoi...]



Jason embarquait dans une compagnie américaine de transport aérien bien célèbre à Tyral. Il vida un paquet de schewing-gum bien acide dans sa bouche et se prépara à décoller.

Il était assis entre deux femmes, celle de droite était à peu près de son âge. Elle ne cessait de téléphoner, tel une standardiste insatisfaite. Elle était très belle, et il l'aurait volontiers accoster si elle ne passait pas tant de temps au téléphone. Mais dès que l'avion partira, les téléphones ne devront plus être en fonctionnement et Jason tentera sa chance.
A sa gauche se tenait une femme d'âge mur qui feuilletait une brochure répertoriant tout les meilleurs hôtels de sa destination. Elle ne lui plaisait pas.

Une fois que l'hôtesse eut rappeler tous les gestes techniques en cas de problème lors du trajet, l'avion décolla. Une drôle de sensation envahit le corps de Jason, mais les friandises eurent leur effet simultanément. Et cela lui évita d'avoir les oreilles bouchés.

Durant tout le temps du trajet, ce fut très calme, hormis quelques zones de turbulence imprévisible mais sans dommage particulier. Jason put donc faire de plus amples connaissances avec sa voisine, si charmante. Malgré cette tranquillité, Jason ne cessait de regarder sa montre, appréhendant son rendez-vous. Ceci n'échappa pas au regard de la femme et un instant de tension s'ensuivit.

"Quelqu'un vous attends à l'aéroport?
-Oui, c'est pour mon travail.
-Ah oui, et vous faites quoi dans la vie.
-Je suis guide de randonnée, c'est pour cela que je me déplace souvent. Et là mon client va devoir m'attendre vu le retard que l'avion a prit. Tout ce temps perdu et décompté sur mon salaire.
-Oh c'est tellement injuste."

La femme en fut rassuré même si elle n'était pas sur de le croire. Un instant elle avait cru qu'une femme l'attendait. Le dialogue chaleureux revint rapidement accompagnée de petites plaisanteries.

Plusieurs heures plus tard, l'avion se décida à atterrir. Toujours la même sensation, puis plus rien. L'avion était arrivé à destination sans encombres. Les voyageurs furent rapatriés dans l'aéroport, chacun attendant son bagage. Jason, lui, n'en avait pas. Au loin, il vit un bras levé, tenant un écriteau, auquel on pouvait lire: Jason Belham. C'était son client. Jason fit ses adieux à sa voisine, en se jurant de garder contact avec elle.
Il s'empressa de rejoindre son client en traversant la foule. Une fois sortit de la cohue, il put voir le visage de son client...

[Bon allez, j'arrive ^^ Tu va en baver xD]
[Nous sommes bien à Tyral ou dans une autre ville ? Tu ne l'a pas précisé.]

Un petit homme de faible carrure en costume noir se tenait là, soutenant son panneau d'un air sérieux. Non. Ce n'était pas son client. Les quelques rides sur son visage montrait un épuisement singulier. Il jetait de temps en temps des regards nerveux à droite ou à gauche. Son teint pâle était en absolu contraste avec son costume, à un tel point qu'on aurait cru voir un portrait en noir et blanc, si ce n'est que même cela n'aurait pas pu expliquer une telle blancheur. Ses cheveux blonds, presque blanc cassé, étaient emmêlés sur sa tête telle un tignasse qu'on aurait pas lavé ni coiffé depuis longtemps. Ses doigts fins s'agitaient nerveusement en tenant ce panneau tremblotant.
Cet homme se faisait appeler Virus VI. Et nul n'aurait pu imaginer qu'il soit à présent à compter parmi les hommes les plus dangereux de Tyral, par le simple fait qu'il ai du entrer sous la protection du désormais célébre Haeg Ponak pour échapper à ses ennemis, plus que nombreux, et qu'il soit désormais en étroite collaboration avec l'Inquisiteur. Une alliance qui profitait largement aux deux partis, car Mr. Ponak avait désormais à une base de donnée bien plus grande qu'avant.
Virus VI n'attendit même pas que le Cerber se soit trop approché de lui, il leva la main pour lui faire signe de s'arrêter, puis demanda :

- Alors vous voulez vous faire passer pour Jason Belham hein ? L'apparence est bonne, mais il est aujourd'hui si facile de la changer hein... Dites-moi, comment s'appelait l'homme qui vous a fait renvoyer de votre métier de protection rapprochée, et pourquoi ? Ne vous trompez pas, je connais tout les détails.

Virus VI s'était posté dans un coin de l'aéroport où il n'y avait presque personne, ils étaient donc tout les deux, seuls au milieu de cet océan de bitume, et personne ne pouvait les écouter ici. Le soleil atteignait son zénith et Virus commençait à avoir chaud.

Haeg était dans l'avion principal. Il se tenait debout, les mains croisées dans le dos, et regardait par la vitre avant de l'avion. Devant lui se tenaient deux hommes. Le pilote et le co-pilote, touts deux affairés à appuyer sur de multiples boutons, à vérifier les coordonnées que donnait l'ordinateur de bord, à s'occuper de toutes les données atmosphériques et d'altitudes. Haeg connaissait exactement le fonctions de l'appareil, et aurait pu citer l'effet de chaque bouton sur lequel appuyait les pilotes. Mais il valait mieux qu'il ne conduise pas cette fois-ci, en cas d'attaque, il aurait ainsi les mains libres.

L'avion venait de traverser un nuage. Les perturbations ne furent pas assez importante pour déséquilibrer Chuck.. Hum.. Haeg. Ce dernier fit demi-tour, ouvrit la porte de la salle de commande, et s'enfonça dans l'avion.

Il vit d'abord Virus VI, occupé sur un ordinateur dont l'unité centrale faisait la taille d'un frigidaire, ce qui laissait imaginer vaguement la puissance de la bête à une époque de miniaturisation avancée grâce à l'Inquisition. Voir un tel ordinateur ramer plus des deux millièmes de secondes, c'était impossible. C'était un cadeau de L'Inquisition à Virus, pour que celui-ci puisse les protéger correctement, avec ses propres moyens. Plusieurs écrans ultra plats occupaient le mur à côté de lui. On y voyait des images satellites extrêmement précises, sur certains, des lignes de codes qui défilaient à toute allure, que certainement seul Virus au monde pouvait comprendre si rapidement, et qui devaient lui permettre d'obtenir ces images à partir d'engins piratés. Sur une table, on pouvait voir une image radar en 3 dimensions, où les trois avions flottaient étrangement, semblant suspendus par un fil au dessus de cette table.

Haeg continua son chemin. Dans la sale suivante, les membres d'un commando d'élite au complet tournèrent la tête vers lui pour le regarder. Haeg hocha la tête et fit demi-tour. Tout se passait bien. Pour le moment.

Le radars venait de pousser un petit bruit strident. Aussitôt après, cinq avions apparurent aux dessus de la table, à l'extrémité, droit devant eux. Haeg passa à l'avant. Il vit les avions se profiler à l'horizon.

*Que la fête commence.*
*Et quelle fête...*
*Elle va être somptueuse.*
*Horriblement...*

« Feu. »

Haeg avait à peine bougé les lèvres, mais le mot était bien srtit de sa bouche, comme s'il voulait embrasser ce court mot, qui annonçait le début de la bataille. Virus l'écouta grâce à un capteur. Les missiles partirent.

Trois missiles. Il apparurent instantanément derrière la vitre, partant chacun d'un avion différent, traçant des sillons de fumée dans le ciel si pur.

Ils explosèrent en plein vol, rencontrant les armes envoyées par les adversaires. Le combat allait être difficile.

[Laisse m'en quand même ^^]

« Activation des champs de force, puissance maximale. Tirs laser sur le pigeon. Triple canon à double rotation sur l'avion. Préparation de l'ouverture de la porte extérieure. Activation de l'auto-gravitation, puissance de 2,3G. Envoi de trois généraux pour patrouiller dans l'avion. »

Haeg avait regardé la bataille aérienne de Jason, aussi belle qu'efficace. Mais un Cerber des plus étranges s'était collé à la vitre, et l'empêchait de voir le spectacle. Il avait donc donné cette suite d'ordres, d'un ton calme, puis s'était retourné. Il se devait d'aller accueillir ce Cerber comme il se doit. Il vit Virus qui lui fit signe de regarder un tableau sur le mur.

« Champs de force : Activés. Force 10.
Tirs laser : 58%
Triple canon : 12%
Auto-gravitation : Activée. »

Il vit aussi trois hommes sortir de la salle d'à côté, comme il l'avait demandé. Il entra dans le sas de sortie, la porte se referma derrière lui, une autre s'ouvrit devant lui.

Il s'avança jusqu'au bord, calmement. Devant, lui le ciel infini. Il fit un pas en avant. Il se retrouva à l'horizontale sur la coque de l'avion. Droit devant lui, la terre. Il n'y avait qu'un vent léger, stoppé par le champ de force, et la faible gravité suffisait largement à le maintenir en équilibre sur l'avion. La porte de l'appareil se referma sous ses pieds. Haeg sauta sur l'aile, et se mit dans le sens de la marche. Cheveux au vent. Il vit le corrompu tenter de casser la vitre, et un peu au dessus de lui, le pigeon venait d'en prendre un coup dans l'aile, qui avait à présent un sacré trou, assez peu pratique pour voler. Il était en train de se battre contre la gravitation pour rester en l'air, mais il n'y tiendrait pas longtemps. On voyait un peu plus loin le champs de force dorée qui protégeait l'avion des intempéries, et permettait la mise en place de la gravitation.

Le bizarre animal s'avança sur la coque de l'avion, marchant calmement sur le dessus pour éviter de se retrouver au dessus du vide, non confiant. Il arriva perpendiculairement à l'aile et regardais Haeg droit dans les yeux. Il tira d'un coup de langue sur l'Inquisiteur, pour tenter de l'assomer. Mais trop tard, cependant, celui-ci avait déjà fait un pas de côté pour sauter dans le vide. Dans le vide ? Non. Il s'était retourné dans son saut, et la gravité l'avait de nouveau attiré, sous l'avion cette fois, la tête à l'envers. Le corrompu, surpris, se pencha pour regarder sous l'avion. Haeg apparut dans son dos, les deux jambes devant. Il venait de courir sur tout le pourtour de l'avion et de sauter ainsi pour surprendre son agresseur, lequel prit le coup juste derrière la nuque. Il mourut sur le coup.

L'homme ailé du se poser, un combat au corps à corps commença entre lui et Haeg. Haeg réussit à lui blesser très sérieusement les deux ailes, pour qu'il ne puisse plus voler. Au bout d'un moment, l'ennemi de l'Inquisiteur décida de fuir sous l'avion, pour attirer Haeg, l'attendre, et le prendre par surprise. La stupidité de ce plan surprit Ponak, qui cala un pied contre un endroit creux, et pencha tout son poids vers l'avant.

Haeg sourit et dit calmement, sachant pertinemment que Virus l'entendrait d'un moyen ou d'un autre.

« Coupe le champs de force et la gravitation. »

Virus savait que c'était pure folie. Mais il était parfaitement conscient que son chef en était aussi parfaitement conscient. Il le fit.

Haeg tendit sa jambe et utilisa tout sa force physique pour tenir ainsi posé sur le toit de l'avion, face à un vent extrêmement fort, durant trois longues secondes. Mais il craqua au bout de deux. Il se sentit partir dans l'air sans rien pour s'accrocher ou que ce soit. Il allait tomber dans le vide.

Le champs de force se réactiva. Juste à temps. Ainsi que la gravitation. Haeg retomba sur la queue de l'avion, et s'avança peu à peu sur la coque. Le corrompus n'avait pas eu cette chance. Sentant la gravitation faiblir, il avait eu suffisamment de réflexe pour s'accrocher de la main à un tuyau. Mais l'air prise dans ses ailes augmenta la prise au vent. Ses doigts faibles lâchèrent le tuyau glissant alors que celui-ci semblait lui glisser étrangement dans les mains, comme s'il se déroulait. Il sombra dans le vide, en même temps que le cadavre de l'autre corrompu. Ses ailes brisées ne lui furent d'aucun secours.

Haeg sentit la coque de l'avion de soulever sous ses pieds, il sauta en avant, fit une roulade, et se retourna, arme au poing, d'une telle manière que le narrateur n'eut même pas le temps de comprendre comment il était arrivé là. Derrière lui se tenait un homme en forme de plaque de métal, totalement camouflé dans la coque de l'avion. Il levait sur lui des yeux argentés. Haeg fit un bond en arrière. Il venait de voir un homme apparaître dans l'air au dessus de son ennemi, et un tir laser avait filé entre les jambes de l'Inquisiteur. Juste à temps, car sinon, il aurait été touché en pleine poitrine. Le laser fut réfléchit par la surface métallique de l'avion et finit sa course en orbite.

Haeg vit le premier corrompu se ruer sur lui, alors que le télé-porteur fixait pendant sa chute un point derrière lui-même, comme pour se concentrer. Il ne perdit pas de temps et sauta sur le côté, atterrissant sur l'aile. Il avait vu juste. Le télé-porteur apparut dans les airs et tira en direction de la position du dos d'Haeg quelques secondes plus tôt. A cet endroit se tenait alors l'autre corrompu, qui prit le tir en pleine poitrine. Il n'avait heureusement pas une peau réfléchissante comme le métal, et le laser lui transperça le torse, sous les yeux horrifiés du télé-porteur, qui disparut dans un éclair.

Haeg revint dans l'avion, alors que derrière lui l'autre appareil explosait sous une dizaines de tirs bien cadré. Le canon avait fait son effet. Le champ de force disparut alors que la porte du sas se refermait et qu'Haeg rentrait dans la salle ou se tenait Virus. Il assista alors à un spectacle étrange. Virus levait les mains en regardant un point au fond de la salle. Le télé-porteur tenait un général en otage, un couteau sous la gorge, ayant du apparaître derrière lui. Haeg leva un sourcil, surpris du ridicule de la situation, et leva son arme sur le télé-porteur, puis tira. Ce dernier, qui ne s'y attendais pas eut tout de même le réflexe de trancher la gorge du général. Ce fut son dernier geste, avant sa mort. Ils s'écroulèrent tout les deux dans une étrange étreinte. Haeg ricana.

« Comme si la vie d'un de nos généraux comptait. On vient d'en sacrifier deux régiments. »

Il interpela un autre général, tremblant légèrement.

« Dit aux autres qu'un corrompu à tué notre cher ami sans que nous n'y puissions rien faire, et aussi qu'il ont réussit à détruire les deux autres avions, nous avons pourtant tout tenté pour les sauver. Et après, tu me jetteras ces deux cadavres à l'extérieur, à intervalle espacé. Il faut que Jason puisse nous suivre à la trace, je compte sur lui pour avoir survécu, d'un moyen ou d'un autre. »