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Les chroniques d'Amosis

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Message  Amosis Mathias Opilion 14.07.08 19:07

Les chroniques d'Amosis


Voici en avant-première ce qu'un amoureux de Tyral fait lorsqu'il part une semaine loin d'internet et de ce merveilleux forum. Inutile de dire que ce forum est le meilleur et ce dans tout les domaines. Je l'ai dit ? Pas grave, ça fera de la pub.

Je prend Chuck Norris à témoin, aujourd'hui nous sommes lundi. Il y a 8 jours, nous étions dimanche. Cela faisait un peu moins de 48 heures que mes yeux ne s'était pas reposer sur la teinte bleutée de cet univers convivial et épanouissant. Il me fallait agir vite, pour ne pas sombrer dans la folie, ou pire, dans l'alcoolisme. Qui plus est, je me trouvais chez de la famille dans le nord-pas-de-calais. Sans vouloir omettre quelques préjugés, c'est bien suffisant pour avoir rapidement un verre à la main (phrase absolument pas contractuelle...). Bref, j'étais allongé dans un clic-clac inconfortable, endormi. Mes yeux se sont ouverts subitement et je me suis jeté sur l'ordinateur portable de mon père. Je dut faire un choix cruel: word ou works. Mon père n'avait pas works, ce fut donc simple d'éviter les débats apocalyptiques au sein d'une famille accablée par les temps de pluie au mois de juillet.

L'esprit plein d'idée et de motivations, j'ai prit soin d'organiser mon travail. Pour faire dans la simplicité, il vous faut juste savoir que "les chroniques d'Amosis" seront composés d'au moins trois chapitres, appelés symphonies (dont la raison suivra). Chaque chapitre consistera en une fanfic à part entière, car ce sera une des expériences vécut par le personnage principale qu'est Amosis Opilion. Les chapitres ne se suivront pas forcément, si vous voulez lire seulement la troisième, grand bien vous fasse. Mais attendez un peu que je la fasse.

Sur ce, je vous envoit le tout premier chapitre, en vous souhaitant une très bonne lecture.

"La vie n'est qu'une partition..." Amosis Opilion - la voilà, l'explication.

PS: "Les chroniques d'Amosis" sont composés essentiellement de powertrips censés calmer ma soif d'inspiration... Ceux qui sont contre l'idée qu'un défenseur soit capable d'actes exceptionnels de ce genre doivent rebroussés chemin tout de suite, ou alors ne pas me le reprocher... (ce message est en partie destiné à Jeff, mais aussi à Febay, à l'occasion.)

Dédicace à Alek Murphy, car le mentionner fait grimper ma cote.


Dernière édition par Amosis Opilion le 15.07.08 18:11, édité 4 fois
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Message  Amosis Mathias Opilion 14.07.08 19:15

1ère symphonie: Amo' vs Kabi.


Seedorp. QG des défenseurs. Salle de débriefe.

Le silence régnait harmonieusement avec la lumière tamisée de la pièce où hier encore les débats faisaient rage. Le calme s’était imposé de lui-même dans la plus grande spontanéité. Il était difficile de croire qu’en quelques heures, la situation avait pu tant changer. Il était difficile de croire que cela puisse continuer ainsi plus longtemps.

Trois hommes et une femme se regardaient sans bruit, assis dans leur fauteuil de velours respectif, autour d’une table basse ronde en verre d’apparence plus que classique. Ils buvaient chacun un verre de champagne, sans un mot. Aucun d’eux ne faisait attention aux deux autres personnes qui se tenaient non loin, adossé au bar de la salle. L’un d’eux, Amosis Opilion, daigna se déplacer. Il attrapa au passage la bouteille de champagne et vint la déposer sur la table basse, le sourire aux lèvres. La femme assise porta son verre à pied à sa bouche, but une gorgée, et après l’avoir reposé, lança d’un ton amical inadapté:

« Pourquoi ce sourire petit frère ?
- Tu es radieuse aujourd’hui Angéla !
- Des nouvelles de ton Harkonnen ?
- Et de ton côté ?
- Ca avance ! »

L’échange fut bref, le ton méprisant, les répliques offensantes. L’ambiance n’était pas au beau fixe. Cela se ressentait.

Amosis fit demi-tour, lentement, tournant presque le dos à sa cousine et supérieure, la dénommée Catalina. Cette femme, arrogante aux abords et pire à l’intérieur, n’en était pas moins douée sur le terrain. Cela faisait plus de cinq ans qu’elle commandait son équipe de défenseur, dans le but de détruire un clan Ellipsis réputé. De son alliance avec un inquisiteur et un sympathisant, Amosis avait massacré les trois quarts des Harkonnen quatre ans auparavant. Angéla n’avait cessé depuis ce temps de traquer les survivants, allant jusqu’à en tuer trois de sa propre main. Les deux derniers étant Emelinda, actuellement chasseuse de sorcière, et Febay Karston, toujours Ellipsis. Ce dernier bénéficiait de la sympathie d‘Amosis, et par conséquent de sa protection, mais sa cousine ne le voyait pas du même œil, et persévérait dans les recherches dans l’espoir de mettre un terme définitif à ce clan maudit. Cette mésentente était la base même de tous les débats mouvementés du QG.

Amosis se tenait désormais face à la fenêtre, épiant les passants d’un air songeur. La femme adossée au bar vint le rejoindre, lui plaqua une main sur le flanc pour l’enlacer, et posa sa tête contre son épaule, dans une sensation de bien-être et de repos. Il lui murmura discrètement dans l’oreille :

« Ne t’en fait pas Emy, moi vivant, aucun chasseur ne s’approchera de Febay ! »

Emelinda retira sa tête, regarda son interlocuteur, lui saisit le visage de sa main libre et l’orienta face au sien. Des lueurs vertes jaillirent de sa main et Amosis ressenti une intense bouffée de chaleur dans tout le corps. Sa fatigue du moment disparut aussitôt, ainsi que ses peurs et ses chagrins.

« Tu ne devrais pas utiliser ton pouvoir à la légère ! »

Pas un mot de plus ne fut prononcé. Le moment n’était pas aux sentiments.

La porte de la salle s’ouvrit d’une poussée de pied et Felipe, le fidèle pirate informatique d’Amosis, entra les bras encombrés par son ordinateur portable, aussi fin soit-il. Il cria d’un air satisfait dans l’espoir d’entendre une acclamation de foule, comme à son habitude.

« J’amène les ordres de missions ! »

Pas un cri ne se fit entendre. Il releva la tête et parcourut la salle d’un regard épuisé.

« C’est gai ici ! »

Il posa son appareil face à Angéla, dans l’attente d’une mise au point. Elle parcourut les pages html avec soin, analysant chaque détail très précisément, pour ne rien laisser de côté. Elle faisait cela depuis cinq ans, elle était devenue imbattable dans ce domaine. Elle ne le faisait plus qu’en quelques minutes, là où elle passait des jours autrefois. Le temps de vous le dire, elle avait déjà terminé. Elle se leva, se dirigea vers le tableau noir, et entama son bilan.

« Je vous fait le topo ! Nos espions ont soutiré des informations confidentielles concernant une organisation inquisitrice jeune mais florissante du nom de Kabi. Elle agit dans l’ombre, elle est structurée, elle est dangereuse. Notre objectif est simple, annihiler cette institution, par tous les moyens. »

Au fur et à mesure le tableau se remplissait de schémas explicatifs, de flèches, de croix, de noms, et autres figurés. Elle s’était arrêtée un instant, pour s’assurer de s’être bien fait comprendre. En l’absence de contestation, elle reprit :

« Au départ, ce n’était qu’un groupe plus ou moins légal. Les membres se regroupaient régulièrement dans les égouts d’Aéranpolis. Leurs objectifs étaient pour ainsi dire inconnus, mais plus l’association grossissait, plus elle attirait les regards, et par conséquent moins elle restait sous silence. Désormais nous savons qu’ils sont une soixantaine d’adhérents, de tout âge, de tout sexe et de toute situation sociale. Leur diversité est leur force. Leur but n’est pas aussi primaire que celui des indépendants que l’on retrouve souvent. Pour Kabi, la destruction n’est pas un objectif mais plus un mode d’emploi pour parvenir à leurs fins, qui consistent en la prise de contrôle de tous les moyens de transport. Mise à part l’avantage stratégique que cela leur confère, on ne sait pas ce qu’ils comptent en faire. Et on ne veut pas le savoir… Voilà je vous ai déblayé le gros du problème, j’attends vos dires et je vous explique ce que chacun devra faire. »

Elle se retourna, dos à son croquis, fixant indifféremment chacun de ses interlocuteurs. Le froid persistait entre tous.

L’homme qui se tenait assis en face d’Angéla une vingtaine de minutes auparavant reprit son verre et but une gorgée. Son voisin l’imita. Les deux amoureux se retournèrent d’un même geste, toujours enlacés. Le troisième homme sortit son pistolet de derrière son dos et le posa sur la table basse, à côté de la bouteille, dans un bruit de tintement de verre.

« Aucune contestation, aucune question… J’ai donc été brillante, comme d’habitude.
- J’avoue, rétorqua Amosis dans un sarcasme.
- Merci de te dévouer petit frère. Je te laisse la mission. Comme personne ne veut coopérer, tu agiras seul. Tu peux disposer. »

Amosis savait pertinemment que sa cousine était très sérieuse. Tous étaient à bout en ce moment, et ce genre de réaction ne cessait d’apparaître de-ci de-là, et chacun s’y accommodait à sa façon. Il embrassa Emelinda et partit en direction de la sortie. En passant il saisit sa veste de cuir et la bouteille de champagne, arborant toujours son sourire amusé. Angéla n’y fit pas attention.

En fermant la porte il entendit sa supérieure reprendre son bilan. Sûrement était-elle en train de leur expliquer une nouvelle mission, ou alors elle orchestrait une intervention en parallèle à celle d’Amosis.

Il avait déjà son idée. Il connaissait cinq modifiés qu’il n’aurait pas de mal à s’approprier, les ayant épargné à l’occasion. Cinq convoc-natures dans la fleur de l’âge.

Il siffla bruyamment en levant la bouteille de champagne. Un taxi s’arrêta à sa hauteur et ouvrit le carreau.

« Désolé, pas d’alcool dans ma voiture ! »

Amosis porta le goulot à sa bouche et but plusieurs gorgées d’un seul coup sans prêter attention au chauffeur. Il retira la bouteille, sortit un billet et le passa par la fenêtre. Sans un mot il s’installa sur la banquette de la voiture et attendit. Le chauffeur reprit vite ses esprits, habitué à ce genre de deal et lança :

« Je vous emmène où ?
- À la fête foraine… »

Le taxi démarra lentement et entama son chemin vers Alfag. Amosis regardait le paysage de Seedorp pour s’occuper. Il plongea sa main dans sa poche intérieure et en sortit un paquet de cigarettes et un briquet.

« Je peux fumer ?
- Faites donc, le client est roi… »

Amosis sourit, ouvrit son paquet et y extirpa une cigarette avec ses dents. Il l’alluma et ouvrit sa fenêtre. La sensation de chaleur qui parcourait son système respiratoire lui rappelait Emelinda. C’est sur cette pensée, et peut-être à cause du vent sur son visage, et de la fatigue des derniers jours, qu’Amosis s’endormit.

Il était désormais dans une rue sombre et étroite. Il était allongé, dos au mur, tenant dans sa main un gobelet crasseux dans lequel cohabiter trois pièces de deux roupies qu’il avait acquis en une semaine. Certains de ses voisins n’avaient pas cette chance, la plupart n’avaient pas touché une seule pièce depuis des mois. Et pourtant ils s’accrochaient à la vie, pour on ne sait quelle raison. Amosis, lui, survivait pour tuer son oncle. Cela était plus que suffisant.

Trois hommes apparurent dans l’éclairement d’un lampadaire encore en état, non loin de sa couchette. Amosis les entendit maltraité plusieurs clodo sans défense et sans force. Ils se rapprochaient, et il savait que son tour ne tarderait pas. Cela ne l’angoissait plus, à cause de l’habitude. Il ne fit pas exception à la règle et les trois hommes s’emparèrent de lui. Ils le soulevèrent, tentant de le maintenir debout, et le frappèrent dans le ventre avec toute la violence que pouvait leur procurer les bas égouts de Calcutta. Il criait de rage, se jurant intérieurement de survivre.

« Monsieur ? »

C’était la voie du chauffeur de taxi. Amosis émergea lentement.

« Nous sommes à Alfag… »

Il secoua sa tête, reprenant peu à peu ses esprits. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas endormi, appréhendant ces rêves qui ne cessaient de le harceler. Il descendit de la voiture, les yeux encore larmoyants. Le bruit familier de la fête foraine le noya de souvenirs plus plaisants. Il laissa la bouteille à moitié vide dans la voiture, se dépoussiéra la veste des morceaux de cendres éparpillés et enfila ses lunettes de soleil. Il tendit un second billet et salua son chauffeur avant de partir en direction des manèges.

Il parcourut les différentes allées, croisant à l’occasion des visages familiers. Il connaissait bien l’endroit, et savait exactement où il avait des chances de trouver ce qu’il cherchait. Mais pour le moment, il se contenterait de s’amuser un peu. Il allait profiter des divertissements à disposition avant d’agir, il jugeait qu’il les méritait bien. Il partit presque directement vers le stand d’auto-tamponneuse. Il prit pour cinquante euros de jeton au guichet et s’installa dans un des appareils.

Le tour en cours prit fin et Amosis dépensa son premier jeton. Il entama son tour, le finit, en recommença un autre. Il s’amusa ainsi comme un enfant pendant près d’une demi-heure, enchaînant collision sur collision, choisissant ses cibles avec soin, en fonction de leur physique. Il eut ainsi le droit à quelques tours gratuits en bonne compagnie.

Il sut dire stop au plaisir, et sortit du stand pour enfin passer aux choses sérieuses. Il partit rejoindre les machines à sous, dans l’espoir de convaincre son premier allié. Il s’adossa à une machine, à côté d’un homme de forte carrure malgré sa petite taille. Il avait des cheveux longs, blonds, coiffés en catogan.


Dernière édition par Amosis Opilion le 22.01.09 13:50, édité 2 fois
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Message  Amosis Mathias Opilion 14.07.08 19:18

Une quantité incroyable de jetons tomba dans le réservoir sans même que l’homme n’y dépense un des siens. Amosis retira ses lunettes de soleil et dit :

« Ca s’appelle de la tricherie, je me trompe ?
- Lâches-moi Amo’ !
- C’est ainsi que tu salues ton vieil ami ?!
- Fous moi le camp ! Tu n’amènes que des ennuis ! »

L’homme se retourna et changea de machine. Amosis le suivit, ne comptant pas abandonner si facilement.

« K-J !
- Tu ne comptes pas me laisser hein ? »

Le même phénomène se produisit, les jetons glissaient sans raison vers la sortie, sans que rien ne les pousse.

« Non… J’ai une mission pour toi…
- Désolé j’ai décroché…
- Ce ne sera qu’une remise à niveau tu verras ! C’est juste quelques inquisiteurs à détruire… »

Kevin Johnson ferma les yeux un instant. L’idée de pouvoir détruire à nouveau quelques uns de ces scientifiques était très tentante, malgré le fait qu’il s’était promis de se faire oublier.

« C’est bon je marche… »

Amosis sourit et reposa sa paire de lunette sur son nez bien proportionné. Il l’avait choisi en premier car il pensait que ce serait le plus simple, mais à ce point, ça devenait trop facile. Ce convoc-métal était une force à ne pas sous-estimer.

La prochaine étape les amena au stand de nounours. Une femme, cheveux bouclés et châtains avec des mèches blondes, le sourire naturel constamment sur le visage, des yeux d’ambre au regard profond, une belle taille, une silhouette bien dessinée, un corps bien formé - en gros, l’idéal féminin d’Amosis – gagnait des peluches sans même se servir de la pince. Ils se soulevaient doucement et retombaient délicatement dans le bac, à la portée de cette femme. Amosis et K-J s’approchèrent d’elle et le chasseur prit la parole.

« Coorea chérie ?! »

Elle se retourna rapidement, comme une enfant prise la main dans le sac et lança en voyant Amosis :

« Oh c’est toi…
- Merci de l’accueil, vous allez tous finir par me vexer !
- Si c’est pour nous deux que tu viens, je te recale tout de suite et on passe à autre chose…
- Tu m’es si dévouée, mais notre relation devra attendre… Des inquisiteurs attirent trop l’attention et je compte y mettre un terme. Et tu vas nous y aider, car tu aimes ça hein ?
- Alors je pose mes conditions, tu reste à un mètre de moi, tu ne me parle qu’en cas d’extrême nécessité et tu oublie le « nous », okay ?
- Tout ce que tu voudras…»

Plus Amosis se faisait rejeter, plus il revenait à la charge. Il aimait cette relation unique avec elle. Lorsqu’elle était proche, il n’y avait plus de place pour Emelinda (ou Meggan). Cette convoc-coton comptait beaucoup pour lui, malgré le fait que son pouvoir soit en contradiction avec sa froideur.

Cela faisait déjà deux alliés de taille. Il en restait trois à convaincre.

Ils parcoururent plusieurs allées, avant de trouver leur proie suivante, bien nichée dans le palais des glaces. Seul Amosis paya sa place et entra dans le manège. Il n’avait aucun mal à retrouver son chemin parmi les vitres et les miroirs, mais pourtant il ne la rattrapait pas. Cette femme faisait déplacer indifférent les obstacles sur son chemin.

Amosis ne pouvait plus avancer. Il se retourna, et constata qu’il ne pouvait plus non plus reculer. Les vitres étaient organisées sous la forme d’un octogone où le défenseur était enfermé. Sa prison de verre était aussi obstruée sur le dessus. Sur chaque rectangle de verre vint apparaître la femme qu’il cherchait, également au dessus et au dessous de lui. Sans perdre son sang-froid et le plus calmement possible il dit :

« Aurais-tu oublier que je suis déjà sorti de ta prison Justina ?
- Je l’ai amélioré grâce à toi ! Et cette fois si tu mourras !
- Quel honneur… »

Une voiture volante pénétra brutalement dans le palais, explosant sous le choc la prison de verre. Amosis plongea sur le côté, esquivant l’impact. Le toit se détacha et tomba, écroulant littéralement le manège. Amosis roula sur le sol pour éviter les projectiles et put trouver une issue. Il s’éloigna un peu et se retourna. Il ne voyait plus Justina. La foule s’était regroupée tout autour du désastre. Il courut vers K-J et lui asséna un coup de poing d’une violence et d’une rapidité si soudaine que l’Ellipsis se retrouva au sol, le nez en sang, sans avoir pu se défendre.

« Plus jamais tu ne prends d’initiative sans mon autorisation ! La diplomatie est le seul moyen en vigueur pour le moment ! »

K-J se releva difficilement et essuya son visage ensanglanté. Coorea fit jaillir de ses doigts deux morceaux de coton et les envoya délicatement dans le nez du convoc-métal en guise de coalgant. Amosis se retourna sans un mot de plus et se décida à rechercher sa convoc-verre. Un morceau de vitre brisée glissa sur le sol silencieusement et arriva près du défenseur. Il eut le temps d’y voir le reflet de Justina. Et quelques secondes après, elle sortit de son morceau de verre, reprenant sa forme humaine. Elle se tourna vers les deux ellipsis convaincu et leur envoya sans prêter attention à Amosis:

« Vous êtes là vous ? C’est donc que ce bâtard de chasseur à des idées derrière la tête… »

Amosis ne prêta pas attention à l’insulte, ça n’en valait pas la peine. Au contraire il retira à nouveau ses lunettes de soleil et utilisa un regard sensible en demanda gentiment :

« Je sais ce que tu penses de moi mais je suis au-dessus de tout ça aujourd’hui, car le moment n’est pas aux disputes… Nous avons besoin de toi…
- Je sais que vous avez besoin de moi, et j’accepte de participer, car ça m’excite… »

Amosis souffla silencieusement. Il venait d’éviter un affrontement qu’il n’était plus sur de gagner. Il avait vaincu chacun des ellipsis qu’il venait de choisir, mais les ayant épargnés il leur avait laissé la chance de s’améliorer, et aucun ne l’avait laisser passer. Désormais il n’était plus sur d’avoir le dessus. Plus que deux, et la difficulté allait en grandissant.

Le prochain ne l’était que par la proximité. Amosis aurait voulu le chercher en dernier, car il savait qu’il serait le plus dur à persuader. Il savait qu’il allait devoir l’affronter, et il doutait de l’issue. Les quatre partirent en direction du théâtre de marionnettes situé à quelques mètres de là. On voyait déjà les poupées de cire de taille humaine se mouvoir mystérieusement. Le public était aux anges, on ne distinguait pas l’ombre d’un fil de pantin. Sept poupées de cire orchestraient une pièce sensationnelle. L’Ellipsis se trouvaient parmi elles. Amosis ne comptait pas y aller par quatre chemins, il savait que la diplomatie n’était pas de rigueur contre lui, Mike Lorval, le convoc-cire.

« Mike ! J’ai besoin de toi, mais je connais ta politique… Bat-toi ! »

La foule se tourna vers Amosis, puis se retourna d’un même mouvement vers la scène de théâtre, attendant une réaction. Deux immenses mur de cire jaillirent du sol, isolant Amosis et les sept poupées de cire. La foule ne pouvait plus voir ce qui se passait, ni même les alliés temporaires du défenseur. Celui-ci sortit de sa veste de petits katanas.

Les sept poupées foncèrent vers Amosis et de leurs mains jaillirent deux dagues de cire bien aiguisées. Le chasseur para, esquiva, riposta, coupant au passage les membres de ses ennemis. En quelques secondes il n’en restait plus un seul debout, mais ils se relevèrent, leurs membres reformés. Les sept se dédoublèrent et repartirent à l’attaque. Amosis n’en était pas plus submergés. Il était rapide, vif et athlétique. Il sautait, rebondissait, plongeait au sol, se relevait, enchaînant les parades et les contre-attaques. Il en décapita un, et un autre. Il esquiva plusieurs dagues d’un pas de danse bien minuté, et retrancha la tête d’un ennemi. Il recommença son hécatombe et ôta la tête d’une des poupées, et d’une autre, puis d’une suivante, et ainsi de suite. Il les dénombra. Treize au sol, pas un debout. Il venait d’avoir la certitude que son adversaire était bien dans le lot, car lui ne pouvait se dédoubler, n’étant pas constitué intégralement de cire. Il lui fallait le trouver. Ses ennemis se relevèrent à nouveau et à sa déception, ne se multiplièrent pas de nouveau.

Amosis rengaina une de ses armes et sortit un sachet de grenades miniatures. Des explosifs de la taille et de la forme d’une pièce de monnaie, volés dans un laboratoire inquisiteur. Il n’attendit pas de se faire attaquer et fonça dans le tas, parant d’une seule arme avec une rapidité inégalée. Il donnait l’impression d’avoir mis en œuvre ses deux bras, alors que le second enfonçait dans les corps de cire une des grenades miniaturisés. Il sauta au sol, roula et se releva. Il prit du recul pour éviter les éclaboussures. Alors que les poupées de cire avançaient vers lui à l’image de momies défraîchies, Amosis pressa l’interrupteur du détonateur. Les poupées explosèrent simultanément. Il savait que Mike n’était pas suffisamment idiot pour se laisser tuer ainsi. Et il avait raison.

Les poupées ne se relevèrent pas, mais Amosis ne pouvait plus bouger, ses jambes immobilisées par une couche épaisse de cire. Du mur situé en face jaillit un homme de taille moyenne. Ses cheveux étaient bruns, coiffés d’une houppette négligée. Son air était sévère, lui affichant un aspect d’intellectuel. Le genre d’homme à passer sa journée derrière un bureau, sa soirée derrière une guitare et sa nuit derrière un bon livre de littérature. Mike n’avait pas changé, au plaisir d’Amosis. Il leva un bras, et dans une synchronisation exemplaire, les morceaux de cire éparpillés des poupées se levèrent. Ses doigts étaient recroquevillés, presque refermés. Il fit tournoyer sa main, et les morceaux s’organisèrent en une tempête tournoyant lentement. Il avança vers Amosis, et la tempête fit de même. Désormais le chasseur était dans une tornade de cire. A chaque inspiration les particules entraient dans son corps et entamaient la solidification de son organisme. Il allait être empaillé d’une manière très originale et rejoindrait sans doute le théâtre de marionnette. Cela ne l’inquiétait pas le moins du monde. Il était confiant. Quitte à mourir, il comptait tenter le tout pour le tout. Il fallait qu’il agisse avant d’être totalement solidifié. Il ressortit son katana rangé précédemment et posa ses deux armes contre ses tibias, juste au dessus de la couche de cire. Il serra les dents et commença à trancher ses jambes pour se libérer. Mike arbora un regard effrayé.

« Arrêtes ça tu es fou à lier ! »

Le convoc-cire renvoya sa tempête loin d’Amosis et libéra ses jambes. Le défenseur retira ses armes et s’effondra. Son bas de pantalon était déjà bien imbibé de son sang. Les katanas coupaient bien, et il était à quelques millimètres de son os. Il crispait son visage, serrant les poings avec force pour supporter la douleur.

« Pourquoi ne pas m’avoir tuer Mike ? Tu m’as battu, j’étais à ta merci…
- Rectification, je n’ai pas gagné… Tu aurais très bien pu renverser le cours des choses… Mais je n’aurais pas supporté que tu t’amputes pour me vaincre, alors que tu as refusé de me tuer il y a deux ans …
- Content que tu possèdes une conscience suffisante…
- Arrêtes la lèche et dit moi pourquoi tu es venu…
- Pour stopper un groupe d’inquisiteur prometteur… Et mes collègues m’ont laissé tomber… Alors je me suis tourné vers des contacts… »

Mike sourit sur ce dernier mot et aida Amosis à se relever. Il fit effondrer le dôme de cire et se dirigea, le défenseur à l’épaule, vers les trois ellipsis. La foule restait sur la place sans comprendre ce qui s’était passé. Aucuns des convoc-nature ne posa de question quand à l’affrontement. Coorea opéra directement à des soins, en utilisant son coton qu’elle modeler à sa façon. Elle le tissa à l’image de compresse et tamponna les plaies, analysant les dégâts. Après moult observations elle se décida à le recoudre avec des fils de coton suffisamment fin et suffisamment épais pour garantir la cicatrisation. Justina ne put s’empêcher de faire remarquer, levant les yeux en l’air :

«Pff… Il allait se couper les jambes, c’est n’importe quoi ! Complètement à la masse le type ! »

Comme à son habitude, Amosis ne fit pas attention à l’insulte. Il se releva difficilement et K-J arracha une tôle par la pensée et la reforma en une canne de soutien de taille parfaite qu’il lui envoya pour qu’il puisse se déplacer tout seul.

Ils se déplacèrent en un même mouvement. Les rangs du défenseur grossissaient, il ne lui manquait plus qu’un soldat. Il était déterminé à agir qu’avec la complète intégralité de son équipe. Il les emmena au stand de loterie, dans l’allée parallèle. Silencieusement ils observèrent le dernier convoc-nature. Ils le virent lâcher ses billets de loterie et faire semblant de les ramasser. Mais en observant bien il était simple de distinguer la supercherie. L’ellipsis façonnait ses billets avec sa propre peau très discrètement. N’importe quel passant n’y verrait que du feu. Et bien sûr, les faux billets étaient gagnants.


Dernière édition par Amosis Opilion le 14.07.08 20:25, édité 1 fois
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Les chroniques d'Amosis Empty Re: Les chroniques d'Amosis

Message  Amosis Mathias Opilion 14.07.08 19:19

« Vous avez vu ça ? Quel culot ! », lança Coorea d’un ton innocent en regardant l’ellipsis gagner un quad.

Les quatre autres se tournèrent vers elle. Leur simple regard combiné était suffisant à exprimer leur pensée. En effet, pas un seul ellipsis n’utilisait pas ses pouvoirs pour gagner de l’argent au moment où Amosis était apparu.

Le défenseur respira à fond, leur fit signe de rester en arrière et accosta le dernier des convoc-natures qu’il convoitait.

« Tu es bien chanceux aujourd’hui Brandon ? »

L'interpellé se retourna soudainement, exactement comme les précédents. Et toujours à l’image des précédents, il fit une grimace de dégoût en voyant le chasseur de sorcière.
Amosis utilisa le même procédé opérationnel. Il retira ses lunettes de soleil, ce qui fit sourire les autres ellipsis, et s’approcha un peu plus du convoc-papier. Celui-ci passa à côté du défenseur, le bouscula au passage d’un coup d’épaule et partit saluer les ellipsis. Amosis se retourna rapidement et sortit un 9mm qu’il pointa sur sa nuque. Brandon ne le vit pas et leur adressa :

« Qu’est-ce qui vous amène en pareille compagnie ? »

Amosis rengaina son arme et dit :

« Ils vont m’aider à vaincre des inquisiteurs ! Et tu es bien évidemment convié !
- Qu’est-ce qui te prend A-moisis ? Ta victoire contre nous ne t’a pas suffi, tu veux remuer le couteau dans la plaie ! Dit moi ce qui m’empêche à l’instant même de te tuer !
- Cela fait combien de temps que vous n’avez pas fait de mission ? Votre défaite a ternis votre réputation, plus aucun clan ne vous fait confiance, mais moi je connais vos capacités ! Et je veux utiliser vos capacités ! »

Amosis savait bien qu’il devait être franc avec eux, et qu’il devait laisser couler toute forme de provocation. Et il s’en sortait bien.

« Bon ! On va où ? »

Il s’en sortait vraiment très bien.

Il leur expliqua les détails de la mission en marchant. Il se servait plus de sa canne comme d’une marque d’élégance, car sa blessure ne le faisait pas suffisamment souffrir à son goût.

Ils s’arrêtèrent au niveau d’une plate forme bétonnée. Amosis sortit son téléphone portable et composa un numéro.

« Denzel ? C’est Amo’ !
- Je sais qui tu es ! Ton nom s’affiche sur mon écran, ça s’appelle le progrès…
- Envoies moi un hélicoptère tout de suite !
- Où je te le pose ?
- Mon portable est doté d’une puce, tu es censé savoir où je suis… Ça s’appelle le progrès ! »

Amosis raccrocha en souriant, fier de sa répartie.

En moins de dix minutes, l’hélicoptère se posa sur la plate-forme. Les six alliés montèrent rapidement, équipés du strict nécessaire. Alors que l’hélice entama sa rotation, Amosis se tourna vers ses acolytes.

« L’opération Kabi est lancé ! Pas de regrets ? »

Ils répondirent d’un même signe de tête affirmatif. L’engin décolla du sol. Les passagers s’équipèrent d’un casque pour supporter le bruit et contemplèrent le paysage.

Amosis sombra à nouveau dans un sommeil profond. Il se vit torse nu, le pantalon troué, les bras ensanglantés enchaînés au plafond. Il ne se tenait debout qu’à la résistance de ses liens. Ses genoux épuisés touchaient presque le sol crasseux de sa cellule. Son visage était parsemé de contusions et d’hématomes tandis que son dos présentait les plaies encore suintantes des coups de fouet répétés. Un homme ouvrit la porte de sa cellule. Il était grand, le genre rugbyman professionnel, mais avec un regard sévère. Il lui adressa une phrase en indou qu’il ne comprit évidemment pas. Et cela eut pour effet d’agacer l’homme, qui répéta sa phrase en criant et en crachant les mots comme un enragé. Même silence d’Amosis, qui stagnait dans l’ignorance la plus totale. L’homme sortit un poignard qu’il aiguisa sur la roche du mur dans un grincement strident. Les tympans du défenseur étaient meurtris, et il n’y pouvait rien, ne sachant pas ce qu’il voulait de lui. L’homme, obstiné à croire à une marque de résistance, attrapa Amosis par le cou, le suréleva pour le remettre debout et lui plaqua la lame sur les abdominaux. Il s’amusa à faire danser le couteau sur son ventre, le taillant avec amusement. Amosis hurlait.

Il ouvrit les yeux et la bouche subitement. Il transpirait à grosses gouttes. Ils étaient toujours dans l’hélicoptère. Il entendit les ellipsis parlait de lui.

« J’ai tellement envie de l’égorger dans son sommeil…
-Ne le touche pas ! Si tu le veux mort tu devras te battre avec lui… Maintenant range cette lame où c’est moi que tu devras affronter ! »

À la voie, Amosis devina que si Mike n’était pas intervenu, Justina lui aurait tranché la gorge. Il tenta de se remettre de l’émotion du cauchemar, très troublant par sa netteté et sa réalité. Revivre son séjour en Inde n’avait rien de reposant.

L’hélicoptère se posa enfin. Le chasseur de sorcière descendit le premier et lorsque les cinq convoc-natures furent prêt, il ordonna :

« Nous allons entrer dans ces égouts, qui sont leur toute première planque, nous y rechercherons des indices dans le cas où ils auraient déménagés… Autrement, s’ils sont en dessous à l’instant même où je vous parle, nous les exterminerons… Dans ce cas soyez sans pitié, ne les laissez pas contre-attaquer, l’offensive ne doit pas durer plus de quinze minutes ! »

Les ellipsis acquiescèrent d’un mouvement de tête. K-J fit sauter la plaque d’égout et sauta le premier. Tous le suivirent. Rien à l’horizon.

Ils avancèrent un peu plus et entendirent des bruits de pas accompagnés de parole inaudibles. Ils avancèrent silencieusement, tapis dans l’ombre. Dix silhouettes d’homme se dessinèrent avec de plus en plus de netteté. Justina et Brandon se préparèrent dans la plus grande discrétion. La première utilisait l’eau pour façonner des piques de verre tandis que le second faisait sortir des origamis de ses paumes. Dès qu’ils furent proches les deux ellipsis passèrent à l’attaque. Les piques fusèrent de l’eau et transpercèrent les premiers sur la trajectoire. En parallèle les étoiles de papier tournoyèrent rapidement pour venir sectionner la jugulaire des malheureux.

« Ils sont toujours là ! Amusez-vous bien, profitez de ce moment de plaisir ! », envoya Amosis, un sourire sadique au coin des lèvres.

Le groupe hétéroclite reprit sa conquête silencieuse. En chemin, ils croisèrent le noyau de Kabi, réunit dans une pièce souterraine de grande ampleur. Le groupe d’Amosis n’avait pas encore été repéré, il allait en profiter pour lancer une attaque soudaine et dévastatrice. Il devait y avoir une quarantaine de personne réunies dans cette anti-chambre. Nouvelle préparation. K-J repéra les éléments métalliques du terrain, tels que les canalisations, Justina recommença à créer des piques de verres, Brandon posa les pastilles explosives d’Amosis sur des oiseaux de papier et enfin Mike fit sortir de la cire par les fissures dans le mur et se servait de l’obscurité des coins de la pièce pour les masquer. Il recouvrit ainsi le plafond sans se faire repérer et commença à faire chauffer sa matière. Amosis et Coorea sortirent deux 9mm chacun. Ils étaient prêts.

Le chasseur de sorcière leur fit des signes militaires pour que chacun sache ce qu’il avait à faire. Son dernier signe fut le lancement de l’opération. La cire chaude collée au plafond tomba sur les inquisiteurs, en brûlant un bon nombre. Alors que les survivants regardaient en hauteur, les ellipsis déchaînèrent leur puissance. Les scientifiques reçurent des tuyaux de plein fouet, furent transpercés par des pieux de verre et subissaient les explosions des origamis. Tous moururent avant d’avoir eu le temps de tenter une riposte. Les convoc-natures n’avaient même pas eu à se faire voir pour remporter la bataille. Ils sortirent de leur cachette, confiants.

Il leur en rester que quelques uns, une dizaine tout au plus. Mais ces derniers avaient du entendre le vacarme, et ils allaient riposter, ou fuir. Amosis courut vers la porte de sortie, préférant de loin une riposte. Coorea le suivait de prêt, tout les deux n’avaient pas eu le temps de prouver ce qu’ils savaient faire. La porte explosa dans un vacarme et le défenseur plongea sur le côté, entraînant la femme avec lui. Celle-ci s’était transformée en une étendue de coton bien douillet, pour éviter de finir écrasée entre le sol et Amosis. Il se releva pour la libérer, et constata ce qui venait de pénétrer dans la salle. Douze hommes les encerclèrent rapidement. Chacun possédait un des ses membres robotisé. Amosis ne prit pas le temps de voir ce dont ils étaient capables et tira plusieurs balles en direction des ennemis. Coorea l’imita. Trois tombèrent, les autres visés usèrent d’onde de choc pour se protéger, jaillissant de leur bras métallique. Ils ripostèrent, au déplaisir du défenseur. L’un des inquisiteurs, possédant des jambes robotisés courait extrêmement rapidement, au passa il donna un coup de pied sauté dans Brandon, qui explosa en une envolée de feuille de format A4. Il se reconstitua rapidement, et l’homme voulut le réattaquer, mais K-J intervint. Il profita des membres métalliques des ennemis pour les faire tous léviter, les faisant claquer contre les murs. Il prit un certain plaisir et le faisait durer. Amosis y mit un terme, exécutant chaque inquisiteur d’une seule balle dans la tête. Il avait tiré chaque balle rapidement et malgré les projections de K-J il les avait atteint, et ce fatalement.

L’opération Kabi était terminée. Amosis, n’ayant plus rien à faire ici, se retourna et avança vers la sortie. Les douze cadavres d’inquisiteurs s’envolèrent et vinrent se plaquer contre la porte de sortie, à l’image d’un aimant, l’obstruant complètement. C’était l’œuvre de K-J. Amosis, toujours dos aux ellipsis, leur dit :

« Je me doutais bien que cela arriverait… Qu’il en soit ainsi… »
Amosis Mathias Opilion
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Message  Amosis Mathias Opilion 14.07.08 19:20

Amosis se retourna pour leur faire face. Il les avait tous battu individuellement, mais à cinq contre un, il n’avait aucune chance. Il allait mourir.

Mike invoqua cinq poupées de cire, Brandon créa une trentaine d’oiseau de papier, Justina fit tournoyer autour d’elle de grands morceaux de verre, Coorea fit jaillir de ses mains des cordes de coton très résistantes et K-J désarma Amosis d’un mouvement du poignée. Les 9mm et les katanas du défenseur retombèrent dans un fracas, qui fut amplifié par l’anti-chambre.

Les poupées et les origamis foncèrent sur Amosis, qui sauta sur le côté, décrochant de son mollet une défense d’un jeune éléphant. L’ivoire n’était contrôlé par aucun d’entre eux et il se releva d’un bond, tranchant ses adversaires. Il ne pouvait pas atteindre les Ellipsis, submergé par les poupées et les oiseaux. Mais ce ne fut pas tout, des bras de cire sortirent du sol sous Amosis, les cordes de coton de Coorea le harcelèrent comme des fouets et les morceaux de verre tranchants fusaient vers lui. Tout allait très rapidement. Amosis esquivait tout avec une rapidité exceptionnelle, parant au passage de sa défense ce qu’il ne pouvait éviter. Chaque fois qu’il coupait ou cassait un des projectiles, celui-ci se dédoublait. Il se retrouva vite envahi par une multitudes de poupées de cire, de morceaux de verre réduits, d’origami de toutes formes, de fouet de coton et de bras de cire surgissant de nulle part. Il était rapide, sautant au dernier moment, esquivant de justesse. Toutefois, ne pouvant se protéger de tout, se laissait atteindre par quelques projectiles tout en minimisant les blessures. Il fut vite parsemé de nombreuses entailles. Ses lunettes de soleil le protéger des becs des oiseaux, qui ne visaient que ses yeux. Il lui fallait éviter principalement les bras de cire, qui risqueraient de le mettre hors jeu.

Il n’agissait pas, car il attendait le bon moment. Celui-ci arriva. Les Ellipsis étaient beaucoup trop confiants. Une ouverture parmi les projectiles se créa et Amosis y jeta habilement sa corne d’ivoire. Celle-ci fonçait vers K-J, et allait l’atteindre quand Justina y dressa un mur de verre. La défense cogna le mur sans effet. L’attaque qui aurait pu donner une chance à Amosis échoua. Enfin, presque.

Amosis, tout en continuant d’esquiver les attaques, envoya son bras en l’air, la défense d’ivoire se souleva dans la même direction et il la rattrapa dans un bon saut. En effet il avait prit soin de l’accrocher à des fils de nylon eux-mêmes liés à ses doigts. Il ne pouvait pas prendre le risque de perdre son unique arme. Il la relança, et cette fois-ci il était beaucoup plus prêt. Le mur de verre se dressa et Amosis agita sa main pour que son arme le contourne. Ce qu’elle fit, K-J se laissa tomber au sol. L’arme d’ivoire aller passait au dessus et Amosis baissa son bras avec force, agitant ses doigts habilement. L’arme se planta dans l'Ellipsis, qui mourut sur le coup. Une vitre de verre percuta Amosis en pleine tête et le projeta quelques mètres plus loin. Tous les projectiles se rapprochèrent hâtivement. Amosis, encore un peu sonné, se releva. Il constata que ses armes en métal n’étaient pas loin. Il fit un saut périlleux de côté, ramassant ses katanas au passage et prit du recul. Il venait de tuer son premier ennemi. Malheureusement, K-J ne méritait pas de mourir, il n’avait pas cherché un seul instant à tuer Amosis. Il avait été le plus simple à convaincre, il avait été le plus coopératif, et le défenseur l’avait tué en premier. Amosis secoua sa tête pour faire sortir toute forme de sentiment. Il était libre désormais de se servir de ses armes métalliques. C’était un bon point.

Les attaques se multiplièrent contre le chasseur de sorcière, qui était beaucoup plus à l’aise avec ses armes favorites.

Il se fraya un chemin parmi les projectiles, en tranchant un bon nombre. Sa seule limite était sa fatigue, qui ne tarderait pas à le rattraper. En quelques secondes il avait rejoint la porte de sortie, libérée des cadavres. Il passa malgré tout ce qu’il l’en empêcher. Il s’arrêta un instant dans le couloir, rangea ses katanas et sortit un briquet. Les projectiles envahirent le couloir et l’attaquèrent avec de plus en plus de fureur. Amosis s’abaissa, se releva, sauta, plongea, courant, sautant contre le mur pour se donner de la vitesse. Il attrapa d’une main une corde de coton et l’enflamma avec son briquet. La corde flamba avec une vitesse phénoménale. Un cri retentit de l’anti-chambre. Coorea étant faite de coton s’enflamma. Son corps envoyait sans cesse des ombres inquiétantes sur les murs. Plus que trois. Amosis courut sans se retourner, cherchant un moyen de vaincre les autres convoc-natures. Il s’enferma dans une plus petite chambre. Les projectiles tambourinaient à la porte pour entrer. Les mains de cire sortaient du sol sous le défenseur sans problème. Il les évita tout en réfléchissant. Il trouva plusieurs bouteilles d’alcool dans un coin de la pièce, s’en empara et défonça la porte de derrière. Celle de devant céda quasiment au même moment. Il bifurqua dans plusieurs couloirs, courant à l’aveuglette. Il fit tomber quelques grenades miniatures dans ses bouteilles tout en courant. Il fut vite rattrapé par les attaques des ellipsis. Elles allaient le tuer, mais il se jeta contre la porte devant lui. Il la traversa et tomba trois mètres plus bas sur le sol mouillé de l’anti-chambre. Les projectiles continuèrent tout droit et volaient donc à trois mètres au dessus de lui. Il se releva, Et fonça sur les ellipsis qu'il venait de retrouver. Ceux-ci firent revenir leurs invocations, mais trop tard. Amosis explosa les bouteilles sur Mike et Brandon avec une telle fureur qu’ils ne purent esquiver. Ils tombèrent sur le sol, sonnés. Cela n’eut pas pour raison d’arrêter les projectiles qui foncèrent sur Amosis avec puissance. Ce dernier fut projeté contre le mur, entaillé de plus bel. Il appuya sur le détonateur, et les grenades miniatures explosèrent. L’alcool accentua la progression du feu. Le corps en cire de Mike et celui en papier de Brandon flambèrent comme celui de Coorea quelques minutes plus tôt. Justina avait été propulsée un peu plus loin. Toutes les attaques cessèrent. Ni Amosis ni Justina ne se relevèrent tout de suite.

Justina ouvrit les yeux la première, et se releva difficilement. Elle vit le corps du défenseur allongé par terre et fit léviter les morceaux de verre brisés. Amosis ouvrit lui aussi les yeux et eut le temps de rouler par terre pour esquiver. Il s’empara au passage d’un pistolet et tira sur l’ellipsis. Elle voulut se protéger avec ses morceaux de verre, mais étant trop petit elle reçut l’intégralité des balles. La femme tomba, le corps percé.

Amosis avait réussi. Il souffla bruyamment, son corps meurtris refusait de bouger. Jamais il ne s’était senti si proche de la mort. Il repensa à Catalina, qui ne cessait de lui dire que l’alliance avec un ennemi pour en vaincre un autre est risquée. Il se promit de revoir ses méthodes de travail.

FIN


Dernière édition par Amosis Opilion le 15.07.08 19:21, édité 1 fois
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