Assassinat d'un patient [Emilio, Robert] [Terminé]

Amosis avait reçu des informations fort intéressantes. Au QG, la veille, il avait reçu ces informations par mail. le communiqué annonçait:

Alfag. Hôpital. 2ème étage. Salle 3. Inquisiteur, sexe masculin, blessé lors d'un accident de voiture très violent responsable de son amnésie rétrograde. Achevé-le."

Cela faisait longtemps qu'Amosis n'avait pas reçu de mission, car habituellement c'est lui qui les distribue auprès de ses collègues. Mais il est toujours appréciable de savoir que des alliés vous font ainsi confiance. Amosis avait tout de même bien prit soin de vérifier la fiabilité de la source ainsi que celle de l'information.

Amosis parvint à se garer après avoir fait trois tour de parking. il descendit de sa voiture et entra dans le hall d'entrée. Une femme lui fit signe de se présenter à l'accueil. La standardiste lui adressa un immense sourire, et lui demanda:

"Bonjour monsieur, c'est pour une visite. Je veux bien prendre votre nom et prénom, ainsi que votre code postale. Avez-vous une carte d'identité? Vous venez pour quel patient?"

Amosis fut étourdi par la rapidité des questions. Il en fut malgré tout satisfait car il venait de se rendre compte qu'il n'avait pas de réponse à donner. Il improvisa, comme à son habitude. Il sortit sa carte d'identité, et la posa sur le comptoir. La standardiste le regarda en souriant, surement le comparait-elle à la photo.

"Très bien M.Maloy... Il ne manque plus que le nom de votre ami...
-Et bien, en réalité madame... je ne connais pas son identité, un de ses amis me l'avait noté sur un bout de papier mais je l'ai égaré malheureusement. je suis l'homme qui était dans la voiture qui a percuté un de vos nouveau patient.
-Ah oui je vois, celui de la 203, ne vous inquiétez pas, on vous y emmène... Mais encore une question... Vous n'avez rien eu vous, lors de l'accident?
-Non, par chance... il n'y a eu que du dégât matériel...
-Mais, quelque chose me chagrine... on m'avait certifié que l'homme responsable de l'accident était en moto, et qu'il était mort dans l'accident...
-Oh heureusement que ça n'a pas été jusque là. Mais un conseil, revoyez vos sources.

Amosis savait très bien qu'elle ne le croyait pas. mais il garda un visage impassible et songeur, celui que pourrait porté un récemment accidenté.

Un médecin lui indiqua le chemin, sans poser de questions, ce qui empêcha de noyer Amosis sous les mensonges. Celui-ci entra dans l'ascenseur, laissant un hall bondé derrière lui. Lorsque les portes se rouvrirent, un long couloir étroit se dessina. Il était désert, hormis les quelques infirmières qui circulaient, ainsi que les chirurgiens. Tous étaient pressés et ne firent pas attention à la présence d'Amosis. Celui-ci s'arrêta devant la salle 203, attendit quelques secondes, regardant de droite à gauche pour s'assurer que personnes ne l'observait. Il enclencha la porte et entra.
Une fenêtre, laissant un soleil radieux pénétrait la salle, était positionné devant la porte. Quelques pots de fleurs étaient déposés de ci de là comme décoration. Une armoire en marbre faisait de l'ombre à une chaise en bois verni, destiné à l'attention des visiteurs. Et pour finir, un lit encombrait toute la petite chambre, portant un homme endormi comme un bébé. Celui-ci jouissait d'un plâtre à ses deux jambes, ainsi qu'une perfusion dans le bras gauche.
Amosis s'approcha du lit, sortit un mouchoir en tissu, et l'approcha de la bouche de l'inquisiteur endormi. Il commença par lui essuyer la bouche avec le mouchoir, puis tendit son autre main vers le liquide relié à son bras. Simultanément il compressa le sac, pour lui envoyer la totalité du produit dans les veines, et lui enfonça le tissu dans la bouche...
mais Amosis ne put finir l'action entreprise, car au même instant le patient se réveilla et la porte s'ouvrit. Une chance, le malade n'avait pas eu le temps de comprendre ce qui arrivait, et ne fit que regarder Amosis, comme s'il cherchait à le reconnaitre. La porte finit par s'ouvrir en grand, et Amosis dit:

"bonsoir"

Emilio Brunetti était dans sa petite appartement en train de travailler sur des documents important quand soudain il se rappela qu’il devait aller voire un vielle ami a l’hôpital, celui-ci avait fait un grave accident de voiture et Emilio était charger de sa protection ce soir. Il sortit dans la froide soirée, et partit avec sa décapotable.

Quand le Baron arriva a l’hôpital, l se parka dans le parking souterrain et se dirigea vers l’accueil de l’hôpital. Il s’approcha de la jeune femme qui y travaillait et voulut lui demander quelque chose mais celle-ci lui balança plusieurs questions, une a la suite de l’autre,

- Bonjour monsieur, c'est pour une visite. Je veux bien prendre votre nom et prénom, ainsi que votre code postale. Avez-vous une carte d'identité? Vous venez pour quel patient?
- Bonjours mademoiselle, oui c’est bien pour une visite, je me présente, Emilio Brunetti, G1M 2R1, je viens voir M.Ruseau,

En même temps de dire cela, il tendit sa carte et celle-ci la prit et l’examina avant de lui remettre.

- Je vous remercie M,Brunetti, l’homme que vous voulez voir se trouve dans la chambre 203, vous m’avez qu’a suivre le Docteur Crin.
- Je vous en remercie mademoiselle.

A la suite de cette petit conversation, Emilio suivit le Docteur que lui avait indique la femme de l’accueil et rendu devant la porte, il ne prit pas la peine de cogner et entra directement, le Baron fut un peu surprit de voir quelqu’un d’autre dans la salle, mais il se reprit immédiatement et lui répondit au tac o tac,

- Bonsoir, qui êtes vous ?

Robert écoutait la conversation depuis la salle d'attente. Il avait placé un micro sur Amosis, a son insu.

*-Le miracle de la technologie de l'inquisition...*
*-Il est la pour le tuer.*

Pour n'importe qui dans la salle d'attente, c'était un homme qui écoutait son baladeur tranquillement, en attendant peut être la sortie d'un proche en consultation, un droit de visite....

*-Je n'aurais peut être même pas besoin de me fatiguer. attendre sa mort, Revenir la nuit, récupérer son bloc mémoire neural après l'autopsie. ça m'arrange après tout, ce sera beaucoup plus discret si je n'ai pratiquement rien a faire moi même...*

Il songea concrètement a son plan. C'est un inquisiteur, il sera probablement autopsié légalement par l'hospital puis récupéré par les labos de l'organisation pour extraire ses implants.

*-Impossible d'entrer dans les locaux de l'inquisition. Je n'aurais donc que peu de temps entre l'autopsie et le transfert pour l'extraction du gadget. Facile quand même. mais ils vont prendre cher a l'hosto quand les inquisiteurs vont découvrir qu'ils se sont faits prendre du matériel au nez et a leur barbe... boh, suffira de saccager un peu le local, ils accuseront ainsi les ellipsiens, et comme ils ne peuvent pas mettre la main dessus...*

Il sourrit et leva la tête.
Son air redevint normal. Il songeait aux étoiles...

*-Je hais les plafonds.*

Le patient commença à se battre et à faire un peu trop de bruit.

Il lui asséna un violent coup de poing pour l'assomer, partit chercher l'arme d'Emilio et revint près de sa cible. Il lui prit son oreiller et s'en servit comme d'un silencieux. Il tira plusieurs balles dans le corps inerte de l'inquisiteur. Des plumes s'étaient envolées et retombaient lentement.

Amosis posa le tout et repartit.

[Dsl Neko, mais ce topic date un peu et j'ai voulu le cloturer comme tout les autres... Si jamais tu avais une idée derrière la tête, préviens moi, car j'ai dit que je repartais, mais je passe par l'entrée, donc tu me verra, et après, qui sait ? ^^ ]